l’Ange de la patrie enflamme toujours les cœurs

Jeanne d’Arc, par son histoire et sa personnalité, traverse les âges et les frontières. Particulièrement connue en France, où les fêtes johanniques sont célébrées chaque année à Reims, Rouen et Orléans, elle dépasse aussi nos frontières.

De nombreux documents, qu’ils soient théologiques, historiques, culturels, imaginatifs… ont été rédigés sur sa personne et le symbole de force et de pureté qu’elle représente.  C’est une source d’inspiration internationale. Elle a inspiré les poètes, les écrivains, les engagés, les croyants.

C’est une sainte héroïne, un modèle de conduite et de foi inébranlable. A la fois forte et douce, brave et sensible, ardente et pudique.

Elle est  « le personnage le plus merveilleux, le plus exquis, le plus complet de toute l’histoire du monde » », selon l’anglais John Sterling. C’est bien le cœur de Jeanne que l’on sent battre « « dans le souvenir reconnaissant du peuple français et de tous les peuples, car, écrit l’allemand Joseph Görres, il appartient à celui-là par le sang et à tous les autres par ses nobles actions » ».

Sa mission est d’ordre divin : « Par l’aide du ciel, je sais chevaucher et conduire une armée. ».
 « Si les ennemis se présentent, moi, j’ai mon Seigneur qui saura m’ouvrir la voie pour arriver au Dauphin, car je suis née pour le sauver. N’ayez peur, mes Frères du Paradis et mon Seigneur m’ont déjà dit depuis quatre ou cinq ans qu’il me fallait guerroyer pour reconquérir le royaume de France. J’agis par commandement. Vous verrez à Chinon comme le Dauphin nous fera bon visage. »

Des témoignages attestent qu’elle était pieuse, elle se rendait à l’église, communiait presque tous les mois après s’être confessée, pratiquait dévotions, jeûnes et prières pour les besoins du peuple.

Jeanne d’Arc fait ressortir les racines chrétiennes de notre pays, trop délaissées de nos jours. Elle diffuse également un message de paix, dans la gloire de Dieu. Elle aspire à unir les peuples, à les libérer. C’est une grande figure de courage et de foi.

C’était une jeune fille simple, issue d’une famille chrétienne, ne sachant ni lire ni écrire.
Elle savait écouter.
La voix de l’Archange Michel murmura à ses oreilles alors qu’elle avait 13 ans. Les voix se firent ensuite plus régulières : sainte Catherine et sainte Marguerite lui apparurent. Elle fit vœu de virginité et aspirait à rejoindre le paradis.
A 16 ans, elle se mit en route pour sa mission la menant au dauphin. Le peuple s’était cotisé pour le cheval, ainsi que pour l’habit militaire de « Jeanne la pucelle ».  Des évêques et des docteurs l’examinèrent à Poitier, donnant leur assentiment à sa quête.
Combattante émérite, général d’excellence, consolatrice des mourants, ainsi était Jeanne d’Arc sur le champ de bataille. Elle accomplit à bien sa mission et fit sacrer Charles VII à Reims.

Elle fut ensuite capturée par les Bourguignons et vendue aux Anglais.  
Son procès dura des mois, jugée par la politique et non par l’Eglise, le roi Charles VII lui-même n’est pas intervenu pour la délivrer alors qu’elle l’avait placée sur le trône.
Elle trouvait réconfort dans les voix qui venaient la consoler et l’encourager à répondre hardiment, Dieu serait avec elle. Elle confondit alors ses accusateurs avec sagesse.

« Je me damnerais si je disais que Dieu ne m’a pas envoyée ; j’aime mieux mourir que de renier ma mission ! »

Elle fut néanmoins trompée (les voix l’en avaient avertie) et abjura avant de se rétracter.
Elle fut condamnée à brûler le mercredi 30 mai.
Sur le chemin la menant à sa mort, elle fit ses dévotions et lamentations, son aura gagna toute l’assemblée. La foule était en émoi, le juge hésitant, mais le bourreau la poussa à sa potence.

« Saint Michel ! saint Michel ! Non, mes voix ne m’ont pas trompée, ma mission était de Dieu. Jésus ! Jésus ! » furent ses dernière paroles. Elle avait 19 ans.

Ses cendres et son cœur furent jetés à la Seine, et plusieurs affirmèrent avoir vu s’envoler une colombe vers le ciel.

Elle fut canonisée en 1920 par Benoît XV.

Seigneur, qui avez appelé malgré son jeune âge sainte Jeanne d’Arc, pour sauver la foi et son pays.
Accordez-nous par son intercession de travailler pour la justice et de vivre dans la paix.

Sainte Jeanne d’Arc, pleine de force de sagesse et de courage, d’amour de Dieu et du prochain,
Qui avez toujours recherché la paix à la guerre,

Obtenez-nous du Seigneur la paix pour nous-même et pour notre pays.

Sainte Jeanne d’Arc, patronne de la France,
Priez pour nous.

Quitter la version mobile