Un mystère présent dans le cœur de chacun
Ce 16 juin célèbrera la fête de la Très Sainte Trinité.
C’est une notion parfois difficile à comprendre dans la foi catholique et qui occupe une place centrale.
« Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit » précède chaque prière, accompagne chaque baptême…
Dans la Genèse, Abraham reçoit la visite de trois mystérieux personnages, qui sont à la fois évoqués au singulier et au pluriel.
C’est un cercle dynamique et puissant d’amour et de vie. Chaque fidèle qui se tourne vers l’un, se tourne aussi vers les autres, car chaque regard s’oriente vers l’autre. Cela tend vers l’unité, l’unité plurielle et n’est qu’amour partagé.
Chaque personnage est une part de Dieu à laquelle on peut plus particulièrement s’adresser pour une demande spécifique, qui peut nous réorienter vers l’un des autres, dans une ronde parfaite d’amour et de communion. Chacun a ses conseils, mais qu’il propage toujours avec le concours des deux autres.
« Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés ». Nous ne pouvons atteindre la plénitude et l’accomplissement dans nos existences qu’en communion avec la Très Sainte Trinité : aimer Dieu comme Il nous aime, mais aimer aussi son prochain, en miroir avec la relation d’amour entre le Père, le Fils et le Saint Esprit.
Lorsque tous seront réunis dans le Christ, la communion sera parfaite.
Historiquement, la fête a été instaurée officiellement sous le pape Jean XXII en 1334. Mais elle était déjà présente au VIIIe siècle, où une messe de la Trinité était dite le dimanche après la Pentecôte par le moine Alcuin, sous Charlemagne.
« le mystère n’est pas un mur sur lequel on bute, mais un océan sans rivages que l’on a jamais fini d’explorer »
Père Descouvemont