« Histoire printanière d’une petite fleur blanche »
Considérée comme la plus grande sainte des temps modernes, elle est très connue même au-delà de nos frontières. Nous fêtons ce 1er octobre la fête de Sainte Thérèse de Lisieux, sainte patronne de tous les missionnaires et modèle de notre époque. Elle attire chaque année des millions de croyants et non-croyants sur le chemin de la spiritualité. Lisieux est la seconde étape de pèlerinage, après Lourdes.
Sainte Thérèse a franchi de nombreux obstacles pour entrer
dans le monastère de Carmel à l’âge de 15 ans. Elle a beaucoup souffert tout au
long de sa vie.
Elle a perdu sa mère à l’âge de 4 ans, ce qui a conduit son père à déménager à
Lisieux. Puis, quatre ans plus tard, sa « seconde mère », en la
personne de sa sœur Pauline, l’a quittée pour le Carmel, ce qui l’a fait
sombrer dans la maladie dont elle est parvenue finalement à guérir à l’âge de
10 ans grâce au sourire de la Vierge Marie.
Sainte Thérèse a très longtemps été une enfant très sensible, sujette à de nombreuses pleurnicheries. C’est à l’âge de 14 ans qu’elle s’en est libérée, la nuit de Noël, la nuit de sa « conversion », pendant laquelle elle a reçu une grande grâce de force.
Peu avant son entrée au monastère, son père l’a cloitrée dans un asile de fous où elle a subi de mauvaises conditions de vie. Elle a rendu son dernier souffle à 24 ans, atteinte d’une tuberculose, et au terme d’une terrible agonie. Pourtant, durant cette longue maladie, elle n’a eu de cesse de prier, plus particulièrement pour le salut des pécheurs qui n’ont pas la foi.
A chaque instant de sa vie, malgré les épreuves, elle a toujours gardé son sourire. Son sourire, elle le devait à la grâce reçue du Seigneur, à ce savoir qu’elle était une « enfant chérie » de Dieu. Thérèse croyait profondément à la Miséricorde du Père Eternel et suivait une voie d’abandon à Son Amour, de simplicité et d’humilité.
« Je puis donc, malgré ma petitesse, aspirer à la sainteté. Me grandir, c’est impossible, mais je veux chercher le moyen d’aller au ciel par une petite voie bien droite, bien courte et toute nouvelle. Et j’ai lu: Si quelqu’un est tout petit, qu’il vienne à moi. Alors, je suis venue »
Sainte Thérèse – Histoire d’une âme
Elle insiste sur le fait que la réussite de toute chose réside dans l’amour qu’on y met. De même, chacun de nos péchés doit faire naître dans notre cœur un nouvel élan d’action de grâce, faire lever les yeux vers Jésus afin d’y voir la profondeur de Son Amour. La prière contemplative est accessible à tous et chacun peut être missionnaire dans sa prière.
« C’est la confiance et rien que la confiance qui doit nous conduire à l’Amour … »
Lettre 197
Peu avant sa mort, elle avait prédit qu’elle ferait le bien sur la terre, y faisant tomber « une pluie de roses », et en effet peu après sa disparition des guérisons et des conversions ont été obtenues en grand nombre par son intercession.
Son récit autobiographique « Histoire d’une âme » (qu’elle voulait à l’origine intituler « Histoire printanière d’une petite fleur blanche ») invite le lecteur à faire sa propre expérience de la tendresse de Dieu.
« Je passerai mon ciel à faire du bien sur la terre ».
Elle peut aider chaque être, qu’importent les distances. N’hésitez pas à faire appel à elle et entrez en communion des saints sous son aura.
Prière en l’honneur de Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et pour demander des grâces par son intercession :
Ô Notre Père des
Cieux qui, par Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus,
voulez rappeler au monde l’Amour miséricordieux
qui remplit votre cœur,
et la confiance filiale qu’on doit avoir en vous,
nous vous remercions humblement d’avoir comblé de tant de
gloire Celle qui fut toujours votre enfant si fidèle
et de lui donner une puissance merveilleuse,
pour vous attirer chaque jour
un grand nombre d’âmes qui vous loueront éternellement.
Sainte « petite
Thérèse », souvenez-vous de votre promesse de
faire
du bien sur la terre,
répandez avec abondance votre pluie de roses
sur ceux qui vous invoquent,
et obtenez-nous de Dieu les grâces
que nous attendons de sa bonté infinie.
Ô Dieu, qui avez
embrasé de votre Esprit d’Amour
l’âme de Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus,
accordez-nous de vous aimer,
nous aussi, et de vous faire beaucoup aimer.
Amen !