Saint Benoît inspire toutes les âmes, à travers les siècles

Ce 11 juillet, nous fêtons saint Benoît, saint patron de l’Europe, fondateur de la vie monastique en occident, messager de paix… Bref, saint Benoît est l’un des saints incontournables de notre histoire. Sa spiritualité est inspirante et nous tenons à revenir sur son parcours.

A l’origine, jeune noble de Nursie, en Ombrie, au Vème siècle, il est envoyé à l’âge de 15 ans à Rome pour ses études. Rome est une ville où toutes les tentations serpentent autour des âmes innocentes : tentations charnelles, intellectuelles et politiques.

Mais Benoît ne veut rien de tout cela et il s’enfuit car c’est « Dieu seul » qu’il recherche et il ne veut pas risquer de le perdre en se mêlant à la décadence romaine.

Il s’installe d’abord à la campagne, où il réalise son premier miracle, attirant l’attention sur lui.

N’aimant pas cela, il se retire dans la solitude, dans une grotte de Subiaco où il médite sur la meilleure façon de vivre pour trouver Dieu. Mais Benoît rayonne malgré lui d’une aura de sainteté qui attire et rassemble, et des moines d’un monastère voisin l’invitent à devenir leur père Abbé. Benoît veut sanctifier et réformer ces moines. Mais ceux-ci, décontenancés par la proposition, tentent de l’empoisonner.

Benoît retourne alors à sa grotte, où il ne reste encore une fois pas seul bien longtemps. Des disciples mieux intentionnés le rejoignent et une petite communauté commence alors à s’organiser.

La jalousie d’un autre prêtre les chasse toutefois lui et ses frères de Subiaco et la communauté se rend alors au Mont Cassin où Benoît devient Père Abbé et où il rédige sa « Règle » qui explique comment l’expérience spirituelle du moine doit être vécue au quotidien. Cette Règle devient la norme exclusive pour la vie monastique en Occident, lors du Concile de Latran en 1215. Elle décrit la vie spirituelle et matérielle des moines, leur organisation au sein du monastère tout en faisant montre d’une grande psychologie humaine, et d’un principe d’équilibre appliqué au sein de la communauté.
Il s’agit du legs spirituel le plus important que la période mérovingienne laissera aux siècles suivants.

L’organisation de la vie cénobitique passe par des tâches régulières et quotidiennes, rythmées par les offices. Avec la prière, le travail et l’étude deviennent un moyen de se consacrer au service de Dieu.

Sa parole, sa rigueur, sa foi touchent bien des cœurs, qu’ils soient goths ou romains, laïcs ou clercs, innocents ou avides, tous affluent vers lui.

La règle bénédictine se base sur quatre principes fondamentaux :

La règle bénédictine, connue pour son exigence, se divise en 73 chapitres qui s’adressent principalement aux moines mais qui peuvent aussi s’appliquer au quotidien de chacun.

Voici quelques extraits simples qui peuvent être adoptés par tous :

Notre Père…

Dieu qui as fait de saint Benoît un maître spirituel pour ceux qui apprennent à te servir, permets, nous t’en prions, que, sans rien préférer à ton amour, nous avancions d’un cœur libre sur les chemins de tes commandements. Par Jésus Christ, ton Fils, notre Seigneur.

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