Saint rayonnant de pureté : saint Louis de Gonzague
Luigi Gonzaga, premier-né d’une grande et illustre famille de l’aristocratie italienne, vit le jour le 9 Mars 1568, au château de Castiglione, près de Mantoue (Lombardie) et s’éteignit le 21 juin 1591.
Avant sa naissance, sa mère, en danger de mort, avait fait
vœu de consacrer son enfant à Notre-Dame de Lorette, si elle obtenait une
heureuse délivrance.
Encore au berceau, s’il se présentait un pauvre, Louis pleurait jusqu’à ce
qu’on lui eût fait l’aumône ; son visage respirait un tel air de vertu, que
ceux qui le portaient dans leurs bras croyaient tenir un Ange.
Fils de la grande aristocratie italienne, il était de facto promu
à un faste destin. Son père l’envoya à la cour de Florence afin qu’il y soit
page.
Paradoxalement, c’est en côtoyant cette frivolité et cette mondanité que Luigi
développa sa sainteté. Très jeune, il fit vœu de chasteté, comme pour répondre
à cette décadence qui l’entourait. Et il y rencontra également saint Charles
Borromée qui lui donna sa première Communion.
Il entreprenait une lutte acharnée contre les défauts qu’il s’était découverts : la colère, l’impatience, le mécontentement intérieur ; il ne connaissait pas encore la prière mentale, mais la lecture d’un petit livre sur les mystères du Rosaire, développa sa dévotion envers la mère de Dieu.
Il entreprit des jeûnes pour le bien de son âme, mais s’en trouva avec une santé fragile.
Puis il décida d’intégrer la Compagnie de Jésus. Son père y fit d’abord obstacle puis finit par se résoudre à la volonté divine, qui avait des plans différents pour son fils.
On vit en Luigi un prodige de mortification, un ange de pureté, une merveille d’amour de Dieu. Il étudiait intensément, dans une vie spirituelle douloureuse.
Il se consacra plus particulièrement aux malades lors de l’épidémie de peste qui s’abattit sur Rome en 1590-1591.
Un témoin se souvient avoir vu Louis de Gonzague porter un
pestiféré sur ses épaules pour le conduire à l’hôpital. Il en rentra malade et
resta languissant pendant plusieurs mois. Dans une sorte de ravissement qui
dura toute une nuit, il apprit qu’il mourrait le jour de l’Octave du
Saint-Sacrement.
C’est ainsi, à seulement 23 ans, qu’il fut à son tour emporté par la peste.
Son premier miracle après sa mort fut la guérison de sa mère, à laquelle il apparut souriant et resplendissant de Gloire. Ce fut le signal d’une dévotion qui fut récompensée par de nombreux prodiges. De nombreux établissements universitaires ont également été nommés en son honneur.
Prière à Marie de saint Louis de Gonzague
Vierge Sainte, mon guide et ma souveraine, je viens me jeter dans le sein de votre Miséricorde, et mettre, dès ce moment et pour toujours, mon âme et mon corps sous votre sauvegarde et sous votre protection spéciale.
Je vous confie et je remets entre vos mains toutes mes espérances et mes consolations, toutes mes peines et mes misères, ainsi que le cours et la fin de ma vie, afin que, par votre intercession et par vos mérites, toutes mes œuvres soient faites selon votre volonté et en vue de plaire à votre divin Fils.