La pécheresse devenue sainte

Nous fêtons en ce jour du 22 juillet, Sainte Marie Madeleine.

Ô lumière du monde ! Ô perle resplendissante !

Vous qui en annonçant la résurrection de Jésus-Christ, êtes devenue, l’apôtre des apôtres, tenez-vous constamment en notre faveur auprès du trône de Dieu, dont vous êtes l’amie préférée ; soyez notre refuge et notre avocate. Ainsi soit-il.

Marie-Madeleine était issue d’une famille distinguée de Béthanie, sœur de sainte Marthe et de saint Lazare. Après la mort de ses parents, elle mena une existence épicurienne, sans aucune limite, au point qu’on la surnomma La Pécheresse.

Ses frasques lui valurent d’être possédée par sept démons.

Sa rencontre avec Jésus, qui la délivra de ses abominations, transforma sa vie. Dès lors, elle s’attacha avec amour à ses pas, le suivant jusqu’au Calvaire. Elle fut la première à le voir ressuscité, portant l’annonce de Sa Résurrection aux autres disciples, ce qui lui valut l’appellation d’« Apôtre des Apôtres ».

C’est elle aussi qui, ayant un jour suivi Le Seigneur chez Simon le Pharisien, versa sur les pieds de Jésus un vase de parfum précieux, les arrosa de ses larmes et les essuya avec ses cheveux, et qui entendit ensuite cette parole : « Beaucoup de péchés lui sont pardonnés, parce qu’elle a beaucoup aimé. »

Sainte Marie-Madeleine est un exemple frappant de la miséricorde infinie et en même temps de la plus parfaite pénitence. La consolation et l’espérance qu’un cœur souillé peut, par l’Amour, par la voix de la Grâce, se transformer en une âme merveilleuse.

« Puisque c’est par une femme que fut inaugurée la séparation d’avec Dieu par la désobéissance, il convenait qu’une femme fût aussi le premier témoin de la Résurrection, afin que la catastrophe qui avait résulté de la désobéissance fût redressée par la foi dans la Résurrection. » Saint Grégoire de Nysse.

Lors des premières persécutions sur les chrétiens, Marie-Madeleine s’exila dans le sud de la France, avec sa famille, puis elle se retira dans la grotte de la Sainte-Baume, où elle mena une fin de vie plus proche de l’ange que de l’humaine, s’adonnant à la prière et à la contemplation.

Cette grotte de la Sainte-Baume peut être comptée parmi les plus grands lieux sacrés de France, car elle fut l’écrin saint où vécut et mourut le premier témoin de la mort et de la résurrection du Seigneur.

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