Sainte Lucie de Syracuse, vierge et martyre

Le 13 décembre a lieu la belle célébration de sainte Lucie de Syracuse. Le nom de Lucie vient du latin « lux » qui signifie lumière. Elle est aussi appelée Luce.

La fête de sainte Lucie marque l’Avent et le début de la saison de Noël.

A notre époque, la sainte Lucie est célébrée en Scandinavie et dans l’Europe du Sud, en particulier en Suède, au Danemark, en Norvège, en Finlande, en Italie, en Islande et en Croatie.

Elle correspond au premier jour à partir duquel le soleil se couche plus tard que la veille dans l’hémisphère nord.

Comme le dit le dicton populaire : A la sainte Luce, le jour avance du saut d’une puce.

Son histoire

Sainte Lucie de Syracuse est une vierge et une martyre. Elle est issue d’une noble et riche famille sicilienne Elle meurt en martyre au début du IVe siècle lors des persécutions de Dioclétien.

Lucie vit avec sa mère Eutychie. Elle a une dévotion particulière pour le Christ et la vierge martyre sicilienne sainte Agathe.

Sa mère Eytychie était malade et souffrait sans aucune guérison depuis quatre ans. Lucie emmène alors sa mère devant le tombeau de sainte Agathe à Catane.

La nuit suivante sainte Agathe apparaît à Lucie et lui dit :

« Vierge Lucie, ma sœur, pourquoi viens-tu me demander ce que tu pourras bientôt accorder toi-même à ta mère ? Comme j’ai été établie gardienne de la ville de Catane, tu seras établie gardienne de la ville de Syracuse. »

Le lendemain sa mère est guérie. A la suite de cette guérison, Lucie demande à sa mère la permission de distribuer aux pauvres tout ce qui lui revenait de l’héritage de son père.

Eutychie accepte et elles vont chaque jour distribuer tout ce qu’elles possèdent aux pauvres.

Par ailleurs, Lucie annonce à sa mère qu’elle a fait vœu de chasteté éternelle depuis son enfance.

Malheureusement, Eutychie ne le savait pas et elle a promis Lucie à un jeune homme.

Celui-ci se met très en colère quand il apprend que sa fiancée non seulement veut rester vierge mais également qu’elle donne toute sa fortune.

Il la dénonce auprès du consul Pascasius en tant qu’ennemie des divinités de l’Empire.

La dénonciation se fait au moment des persécutions de Dioclétien. Le juge accueille donc favorablement cette dénonciation.

Lucie est sommée de renoncer à sa foi chrétienne. Devant son refus, le consul tente de la faire transporter dans un lieu de débauche et là, miraculeusement, il ne parvient pas à la faire bouger : elle est immobile et intransportable.

Le consul, furieux, fait verser sur elle de la poix, de la résine et de l’huile bouillantes. Puis, il la fait entourer d’un bûcher qui est enflammé.

Mais là encore, rien n’y fait. Les flammes n’ont aucun effet sur elle et elle continue de chanter les louanges du Christ.

Une épée lui est alors enfoncée dans la gorge. Elle ne meurt pas tout de suite. Un prêtre a le temps de lui apporter la communion avant qu’elle n’expire.

Il existe aussi d’autres versions des faits. Dans l’une, on dit qu’on lui aurait arraché les yeux.

Dans une autre, que pour répondre à son fiancé elle se serait arraché les yeux elle-même et les lui aurait envoyés dans une boîte.

Puis, la Sainte Vierge lui serait apparue pour lui en apporter de plus beaux encore. C’est ainsi qu’elle est souvent invoquée pour guérir les maladies oculaires.

Sainte Lucie est la sainte patronne des malvoyants, des électriciens, des opticiens, des ophtalmologues, des martyres, des commerçants et des écrivains.

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