Isère, 19 Septembre 1846, en haut du village de La Salette-Fallavaux.
Ce jour-là, deux enfants bergers, Mélanie et Maximin, dont la vie n’a pas été facile et qui se connaissent à peine, gravissent ensemble la montagne au Mont-sous-les-Baisses.
Fatigués par le trajet, ils font une pause pendant laquelle ils finissent par s’endormir.
A leur réveil, une grande lumière éclatante s’offre à eux et illumine tous les environs.
D’abord sur leurs gardes, ils se laissent émerveiller lorsque l’éclat laisse apparaître une « belle Dame » assise sur des pierres, superposées un peu plut tôt par les enfants.
La Dame semble être dans un état d’une inconsolable affliction, elle pleure.
Elle se lève alors pour rassurer les enfants. Mélanie peut alors contempler toute la physionomie de la Dame, tandis que Maximin n’en aperçoit qu’une partie, le reste étant trop éblouissant.
La Reine-Mère est bien affligée et vient avertir les enfants de Dieu que s’ils ne font pas pénitence ils en subir
ont les conséquences.
« Si mon peuple ne veut pas se soumettre, je suis forcée de laisser aller le bras de mon Fils. Il est si lourd et si pesant que je ne puis plus le retenir. Depuis le temps que je souffre pour vous ! Si je veux que mon Fils ne vous abandonne pas, je suis chargée de le prier sans cesse pour vous ; et vous autres, vous n’en faites pas cas !»
Elle compatit sur les malheurs de son peuple et souffre de son éloignement et de son rejet de Dieu et de l’Eglise du Christ.
Elle confie ensuite deux secrets à chacun des petits bergers et leur demande de propager sa parole à tout son peuple, ce qu’ils feront.
***
A l’endroit où la Vierge Marie est apparue, une fontaine – la « fontaine miraculeuse » qui était desséchée – s’est remise à couler.
Le secret confié à Mélanie annonçait les fléaux dont la France est aujourd’hui menacée. Les paroles de Notre Dame de la Salette sont malheureusement troublantes d’actualité !
Voilà pourquoi, nous devons revenir vers Dieu et prier soir et matin.
Notre Dame de la Salette, priez pour notre salut !
