Pour le renouveau spirituel de la France - une initiative de la Fédération Pro-Europa Christiana

Catégorie : Les fêtes chrétiennes (Page 1 of 4)

Saint Luc l’Evangéliste

On connait très peu d’éléments de la vie de Luc.

Saint Luc est celui qui a rédigé le troisième Evangile canonique racontant la vie, l’enseignement et la mort de Jésus-Christ, ainsi que les Actes des Apôtres qui racontent les débuts de la communauté chrétienne et les voyages missionnaires de saint Paul.

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L’Assomption de la Vierge Marie

L’Assomption est l’une des plus belles fêtes de notre calendrier liturgique.

Le mot « assomption » vient d’un mot latin qui veut dire prendre, enlever. Il s’agit de célébrer à la fois : la mort, la résurrection, l’entrée au paradis et le couronnement de la bienheureuse Vierge Marie. Marie a été enlevée et emmenée au Ciel. C’est une fête de notre calendrier liturgique qui est pleine de joie.

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« Dans ta lumière, nous verrons la lumière » (Ps. 35:10)

« Le Christ ouvre les yeux de ses disciples et c’est d’un regard transfiguré par la puissance de l’Esprit-Saint que ces derniers virent la lumière divine indissociablement unie à Son corps. »
(Saint Grégoire Palamas).

Avant la Passion, Jésus emmène Pierre, Jacques et Jean sur le Mont Thabor.

Ces trois témoins ayant assisté à la transfiguration du Christ sont les mêmes qui seront choisis par Jésus pour l’accompagner lors de son arrestation, et qui ensuite assisteront à sa défiguration.

Ce n’est pas anodin.

La transfiguration est un acte intime, révélant à l’autre son être dans son absolu et dans sa vérité : véritable être divin et véritable être terrestre.

Ainsi, Jésus s’est-il révélé en tant qu’humain et en tant que divin.

« Jésus prit avec lui Pierre, Jean et Jacques, et il alla sur la montagne pour prier. Pendant qu’il priait, son visage apparut tout autre, ses vêtements devinrent d’une blancheur éclatante » (Luc, 9, 29 b-30).

Jésus leur explique que des souffrances l’attendent et leur annonce la Passion à venir, mais les rassure aussi car cela conduira à Sa résurrection.

Une voix céleste enveloppe l’aura de Jésus qui rayonne : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis tout mon amour ; écoutez-le !».

Jésus souhaite « préparer le cœur de ses disciples à surmonter le scandale de la Croix ». L’épisode a lieu en présence également de Moïse et d’Élie, apportant le témoignage de la Loi et des Prophètes, reliant la terre au ciel, l’humain au divin.

Les témoins de la transfiguration en sont eux-mêmes transfigurés, changés et bouleversés par la manifestation de Dieu, de façon concrète et sachant les évènements à venir.  Ils y accueillent la révélation du Mystère Trinitaire, qui transcende toute affirmation et toute négation.

« Nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père. » (Jean 1.14)

La fête de la transfiguration du Seigneur une fête de théophanie, c’est-à-dire de manifestation du Christ comme Fils de Dieu. Bien qu’annonçant la Passion, c’est une fête de Gloire et d’espérance. Cette célébration est très ancienne, déjà présente dans l’Orient chrétien, et sa date fut très tôt fixée au 6 Août.

L’Église, en célébrant la Fête de la Transfiguration, demande au Père qu’il nous accorde « d’écouter la voix de Son Fils bien-aimé, afin de pouvoir un jour partager avec Lui son héritage ».

« Ne fallait-il pas que le Christ endurât ces souffrances pour entrer dans sa Gloire ? » (Lc 24, 26).

A propos de la transfiguration ayant lieu sur une montagne, saint Thomas d’Aquin écrit : « Jésus nous enseigne en cela qu’il est nécessaire à tous ceux qui désirent contempler Dieu de ne pas s’attacher aux basses voluptés mais de s’élever sans cesse par l’amour vers les biens célestes. »

C’est, en outre, un endroit calme, isolé, et solitaire, à l’atmosphère particulière, propice à la prière et à la médiation, autre aspect indispensable à la transfiguration.

Pour vous accompagner en ce jour glorieux et vous rappeler que, même au plus profond des ténèbres, la lumière existe toujours, voici une jolie prière à réciter : 


« Christ transfiguré, je T’adresse aujourd’hui ma prière » :

« Christ transfiguré, je T’adresse aujourd’hui ma prière. Ecoute-la, exauce-la, je T’en prie. Quand tout au long de ma route, en moi la peur et le doute s’installent, montre-moi Ton visage, Visage de l’homme issu tout droit de Dieu, Visage de lumière qui vit au sein de la Lumière, Image du Dieu vivant. Quand tout au long de ma vie, en moi la tristesse et la langueur se posent, quand mes désirs s’égarent, quand ma foi vacille, fais-moi voir Ton corps transfiguré, Corps brisé sur une Croix, Corps de l’homme recréé entre les mains de Dieu, image du Dieu vainqueur de la mort. Quand tout au long de mes jours et de mes nuits, en moi la croix pèse trop lourd, quand je ne veux plus avancer, je ne peux plus avancer, tourne mon regard vers Toi, le Transfiguré, convaincs-moi que mon destin, comme le Tien est de me retrouver au sein de la Lumière ; Image, avec Toi, du Dieu à jamais vivant. Amen. »

(La Prière du Père Jean-Yves Garneau)

Que Notre Dame des Neiges vous bénisse !

Le vocable de Notre Dame des Neiges ou Sainte Marie aux Neiges est l’une des invocations de la Vierge Marie et fait référence à un miracle survenu le 5 août du IVe siècle à Rome.

A cette époque et à cette période de l’année, l’été était ardent dans la cité.

Pourtant, une partie du mont Esquilin fut couverte de neige pendant la nuit.

Au même moment, la Vierge Marie s’adressa au patricien romain Jean et sa noble épouse qui, sans enfant, avaient alors voués leurs possessions à la très sainte Vierge Mère de Dieu mais qui ne savaient pas exactement comment lui rendre hommage.

Ainsi, Notre Dame leur apparut, séparément, en songes pour leur dire de faire élever une église à l’endroit qu’ils verraient couvert de neige, et de dédier cette église sous le nom de la Vierge Marie. Les deux époux ayant exactement fait le même rêve surent que c’était là une révélation.

Jean rapporta alors le fait au Pontife Libère, qui affirma avoir eu la même vision pendant son sommeil.

Accompagné de son clergé et de son peuple, le pape vint, au chant des litanies, à la colline couverte de neige, et il y marqua l’emplacement de l’église Sainte-Marie-Majeure, qui fut construite aux frais de Jean et de son épouse, comme l’héritière qu’ils n’avaient pas.

Chaque année, à cette date anniversaire, a lieu une célébration solennelle appelée « Miracle de la Neige » durant laquelle une pluie de pétales blancs tombe sur les participants, se rapprochant d’une communion presque parfaite entre les croyants et la Vierge Marie. 

De nombreux édifices portent ce nom, plus particulièrement en France.

Prière à Notre-Dame des Neiges :

I. Par la très sainte résolution que vous avez vous-même inspirée dans les âmes du patricien romain Jean et de sa digne épouse, afin de leur faire consacrer à votre honneur tous leurs biens, puisque privés d’héritier par une stérilité invétérée, obtenez-nous, ô très Sainte Mère de Dieu, de savoir toujours tirer profit des contraditions et oppositions qui nous assaillent sur cette terre pour travailler plus ardemment à l’acquisition des biens éternels du Ciel, spécialement en soutenant les œuvres qui concourrent à votre gloire.

Je vous salue, Marie…

II. Vous avez révélé au même moment, tant au saint patricien Jean, à son épouse stérile et et au pape Libère, votre souhait de voir une église érigée en votre honneur, là où l’on trouverait le sol couvert de la neige miraculeusement envoyée par vous au plus fort de la chaleur estivale : par cette illustre révélation, obtenez-nous, ô très illustre Vierge, de toujours reconnaître clairement vos très saintes volontés pour que nous nous y conformions avec exactitude dans toute notre conduite.

Je vous salue, Marie…

III. Sous les yeux de Rome toute entière, vous avez recouvert d’une neige miraculeuse le sommet du Mont Esquilin, et vous l’avez conservée intacte sous l’ardent soleil d’août, afin d’indiquer le lieu et les dispositions du sanctuaire que vous demandiez en votre honneur : par ce miracle inédit, obtenez-nous, ô puissante Reine céleste, de ne jamais douter de l’ampleur de votre pouvoir, aussi bien dans l’ordre de la nature que dans celui de la grâce, et de nous confier toujours en votre toute puissance.

Je vous salue, Marie…

IV. Par cette leçon mystérieuse que vous avez donnée au monde entier en envoyant de la neige au mois d’août sur une des collines de Rome, vous avez symboliquement manifesté le devoir qui nous incombe de garder nos âmes pures, afin de bénéficier de votre sainte protection : obtenez-nous donc, ô Sainte Vierge des vierges, de nous préserver toujours des souillures de l’âme et de garder intacte la chasteté de notre état, afin d’avoir part aux bénédictions célestes que Dieu se plaît à répandre par vos mains.

Je vous salue, Marie…

V. L’église qui vous fut ainsi dédiée sous le vocable de Sainte-Marie aux Neiges, rendue encore plus illustre par les saintes reliques de la Crèche de Notre-Seigneur rapportées de Bethléem et pour le titre de Sainte-Marie-Majeure qu’elle reçut enfin, fut de tout temps l’objet d’une sollicitude particulière des pontifes romains et de la dévotion de nombreux saints : par la gloire particulière que vous avez procurée à cette basilique, obtenez-nous, ô notre Mère et notre Souveraine, de toujours travailler à votre gloire, de nous dédier, autant qu’il est en notre pouvoir, à l’entretien et à l’ornementation de vos sanctuaires et de vos autels, afin que nous puissions, au terme de cette vie, être introduits auprès de vous dans le Temple du Ciel, pour y chanter avec vous un « Magnificat » éternel.

Je vous salue, Marie…

Oraison :
Accordez à Vos serviteurs, nous Vous en prions, Seigneur notre Dieu, de jouir toujours de la santé de l’âme et du corps : et par la glorieuse intercession de la Bienheureuse Marie toujours Vierge, d’être délivrés des tristesses du temps présent et d’avoir part aux joies de l’éternité.
Nous Vous le demandons par Jésus-Christ Notre-Seigneur.

Ainsi soit-il.

Saint Pierre-Julien Eymard et le Saint Sacrement

Pierre-Julien Eymard est né à La Mure (en Isère) en 1811. Dès sa première communion, à 12 ans, il est très attiré par la vie religieuse mais son père s’oppose à sa vocation.

A la mort de son père, il intègre le grand séminaire de Grenoble. Il a alors 20 ans. Puis à l’âge de 23 ans, il est ordonné prêtre diocésain. Plus tard, il devient membre de la Congrégation Mariste.

Il aura toute sa vie une dévotion toute particulière pour le Très Saint Sacrement et il n’aura de cesse que de répandre l’adoration du Très Saint Sacrement partout.

Pour cela, il fonde la Congrégation du Saint Sacrement le 13 mai 1856. Il est le Fondateur des Pères du Saint Sacrement mais aussi des Servantes du Saint Sacrement. Il accepte sa nomination de supérieur général des prêtres du Saint Sacrement, alors même qu’il espère redevenir simple religieux.

Saint Pierre-Julien Eymard est l’apôtre de l’Eucharistie.

Il décèdera le 1er août 1868 à La Mure d’épuisement et d’une hémorragie vasculaire cérébrale.

Il est béatifié par le pape Pie XI le 12 juillet 1925 et canonisé par le pape Jean XXIII le 9 décembre 1962.

Il a laissé une belle empreinte et encore aujourd’hui la dévotion au Saint Sacrement est une partie importante de la foi catholique.

Selon la Confrérie du Très Saint Sacrement, une indulgence plénière est accordée par le Droit pour tout fidèle qui fait l’Adoration du Très Saint Sacrement pendant une demie heure.

La Saint Pierre-Julien Eymard se fête le 2 août. Elle est une belle occasion à honorer le Saint Sacrement comme saint Pierre-Julien Eymard y invite.

St Ignace de Loyola : le tout premier jésuite

Sa jeunesse

Il est né en 1491 dans le château de Loyola, à 25 km au Sud-Ouest de Saint Sébastien, au pays basque espagnol.

Benjamin d’une famille de 13 enfants, il a la tristesse de perdre sa mère à l’âge de 7 ans. Puis, son père meurt lorsqu’il a 15 ans.

Sa vie à la cour et sa vie militaire

Il devient alors tour à tour : page à la cour du roi d’Aragon, puis secrétaire du trésorier général de la reine de Castille. Il passe 10 ans à la cour.

Puis, plus tard en 1517, il entre dans l’armée du vice-roi de Navarre, le duc de Lara.

Mais, il est blessé lors du siège de Pampelune et ne peut plus désormais continuer sa vie de soldat.

Les débuts d’un changement de vie

Il commence alors à lire de nombreux livres religieux et voit en songe « Notre Dame avec le Saint Enfant Jésus ».

Il veut donner à sa vie un tout autre cap. Il choisit de devenir ermite et de se consacrer à Dieu. Il suit les préceptes de saint François d’Assise et d’autres grands exemples monastiques.

Il souhaite se dévouer à la conversion des musulmans en Terre Sainte.

D’autre part, en signe d’expiation, il décide de partir en pèlerinage et continuera toute sa vie de chercher les lieux de dévotion chrétienne.

Après son rétablissement, il s’en va donc vers Jérusalem.

Il s’arrête sur le chemin près de Barcelone, au monastère de Montserrat où il se confesse. Puis, il y laisse ses habits de militaires pour se vêtir d’un simple tissu de toile et d’une corde en guise de ceinture.

La spiritualité ignacienne

Elle est l’une des principales sources d’introspection religieuse et de discernement vocationnel dans le catholicisme.

Saint Ignace est l’auteur d’un livre intitulé « Exercices spirituels » et fut un formidable directeur de conscience. Il commence à écrire ce livre dans une grotte en Catalogne où il mène une vie d’ascète.

Le livre « Exercices spirituels » est un ouvrage de 200 pages. L’ouvrage est utile à l’accompagnateur spirituel qui sert de guide lors d’une retraite de 4 semaines (30 jours).

Ce livre est toujours aujourd’hui une référence pour qui veut se rapprocher de Dieu et effectuer une retraite spirituelle.

En 1523, il part finalement effectuer son pèlerinage en Terre Sainte. Il parvient jusqu’à Jérusalem mais n’y reste pas et revient à Barcelone en mars 1524.

Il se consacre pendant les 11 années suivantes aux études. Mais, il fait l’objet d’attaques de l’Inquisition et des dominicains et doit partir pour Paris.

En France, saint Ignace regroupe autour de lui des étudiants de qualité, issus d’horizons divers.

Unis par le charisme d’Ignace, les nouveaux amis décident de ne plus se séparer.

Les 7 amis veulent vivre dans la pauvreté, au service des hommes et veulent devenir prêtres.

Ils scellent leur projet par un vœu solennel lors d’une messe célébrée à la Basilique du Sacré Cœur de Montmartre.

Il se choisissent un nom : « La Compagnie de Jésus ».

Les jésuites

Après de multiples aléas, ils se retrouvent tous à Rome. Ils vont voir le Pape de l’époque, Paul III, qui leur signe la bulle d’approbation pour le nouvel institut, la Compagnie de Jésus. L’ordre des jésuites est ainsi créé.

Ignace rédige les Constitutions de la Compagnie de Jésus.

L’ordre des Jésuites se répand petit à petit. Ignace en est le premier Supérieur Général jusqu’à sa mort. Des demandes de toutes sortes affluent pour l’Afrique, l’Asie et l’Amérique. Par exemple, on demande des collèges… et voilà les jésuites qui se retrouvent enseignants !

Chaque jour, des dizaines de lettres partent de Rome pour des Jésuites mais aussi pour d’autres responsables du destin des hommes.

Pendant ce temps, Ignace continue de prêcher et de confesser.

Il crée des maisons pour catéchumènes juifs et mahométans, des refuges pour femmes prostituées repenties…

Il meurt le 31 juillet 1556 et sera canonisé par le pape Grégoire XV le 12 mars 1622. Sa fête a lieu le 31 juillet.

L’ordre des Jésuites compte aujourd’hui 18000 membres dans le monde entier. Le pape François est lui-même issu de la Compagnie de Jésus.

Preuve que saint Ignace de Loyola a marqué son temps et que sa ligne de conduite s’est amplement transmise.

L’une des belles citations de saint Ignace que tout catholique devrait connaître et appliquer dans sa vie est celle-ci :

« Prie comme si tout dépendait de Dieu… et agis comme si tout dépendait de toi. »

La pécheresse devenue sainte

Nous fêtons en ce jour du 22 juillet, Sainte Marie Madeleine.

Ô lumière du monde ! Ô perle resplendissante !

Vous qui en annonçant la résurrection de Jésus-Christ, êtes devenue, l’apôtre des apôtres, tenez-vous constamment en notre faveur auprès du trône de Dieu, dont vous êtes l’amie préférée ; soyez notre refuge et notre avocate. Ainsi soit-il.

Marie-Madeleine était issue d’une famille distinguée de Béthanie, sœur de sainte Marthe et de saint Lazare. Après la mort de ses parents, elle mena une existence épicurienne, sans aucune limite, au point qu’on la surnomma La Pécheresse.

Ses frasques lui valurent d’être possédée par sept démons.

Sa rencontre avec Jésus, qui la délivra de ses abominations, transforma sa vie. Dès lors, elle s’attacha avec amour à ses pas, le suivant jusqu’au Calvaire. Elle fut la première à le voir ressuscité, portant l’annonce de Sa Résurrection aux autres disciples, ce qui lui valut l’appellation d’« Apôtre des Apôtres ».

C’est elle aussi qui, ayant un jour suivi Le Seigneur chez Simon le Pharisien, versa sur les pieds de Jésus un vase de parfum précieux, les arrosa de ses larmes et les essuya avec ses cheveux, et qui entendit ensuite cette parole : « Beaucoup de péchés lui sont pardonnés, parce qu’elle a beaucoup aimé. »

Sainte Marie-Madeleine est un exemple frappant de la miséricorde infinie et en même temps de la plus parfaite pénitence. La consolation et l’espérance qu’un cœur souillé peut, par l’Amour, par la voix de la Grâce, se transformer en une âme merveilleuse.

« Puisque c’est par une femme que fut inaugurée la séparation d’avec Dieu par la désobéissance, il convenait qu’une femme fût aussi le premier témoin de la Résurrection, afin que la catastrophe qui avait résulté de la désobéissance fût redressée par la foi dans la Résurrection. » Saint Grégoire de Nysse.

Lors des premières persécutions sur les chrétiens, Marie-Madeleine s’exila dans le sud de la France, avec sa famille, puis elle se retira dans la grotte de la Sainte-Baume, où elle mena une fin de vie plus proche de l’ange que de l’humaine, s’adonnant à la prière et à la contemplation.

Cette grotte de la Sainte-Baume peut être comptée parmi les plus grands lieux sacrés de France, car elle fut l’écrin saint où vécut et mourut le premier témoin de la mort et de la résurrection du Seigneur.

Un apôtre de la charité

Ce Saint, dont le nom est devenu synonyme de charité, est l’une des plus pures gloires de la France et de l’humanité tout entière.

Saint Vincent de Paul naquit dans un village près de Dax en 1581, issu d’une famille d’ouvriers agricoles, il passa ses premières années à travailler à la ferme et à garder le troupeau. Si, au départ, ses origines modestes le mettent mal à l’aise, il les assumera avec le temps et en fera même un atout pour échanger avec les plus démunis. Dès son plus jeune âge, il n’hésitait pas à donner de la nourriture aux pauvres qui croisaient son chemin. Un jour, il trouva même 30 sous par terre, ce qui était une petite somme à l’époque, et les donna à un malheureux qui lui sembla en avoir plus besoin que lui.

Son père ne doute pas de sa générosité et de son intelligence, il croit en son fils et le laisse volontiers partir étudier la théologie à son adolescence.

Un an après son ordination, de retour d’un voyage, il est fait prisonnier par des pirates et se retrouve captif en Afrique où de nombreuses épreuves lui font endurer sa foi. Mais il n’abandonne jamais et parvient même à convertir son maître qui lui rend alors sa liberté, deux années après sa capture.  

Ami et confident de Saint François de Sales, il trouve en lui l’homme de douceur dont son tempérament de feu a besoin.

Il est très sensible à la misère humaine, tant spirituelle que matérielle, et s’y investit totalement tout au long de sa vie, créant des « anges de charité » et des « légions d’apôtres ».

Ainsi, à partir de 1617, pour les oubliés de la société (malades, galériens, réfugiés, illettrés, enfants trouvés), il fonde successivement les Confréries de Charité, la Congrégation de la Mission (Lazaristes) et, avec sainte Louise de Marillac, la Compagnie des Filles de la Charité. il fonde à côté de cela les Prêtres de la Mission, destinés à évangéliser la France et même les peuples infidèles.

Il fonde également un hospice pour les personnes âgées, qui devient l’hôpital de la Salpêtrière en 1657.

Son profond engagement est source d’inspiration et l’est encore, notamment pour de nombreuses associations au fil du temps.

« Les pauvres ne sont-ils pas les membres souffrants de Notre Seigneur ? Ne sont-ils pas nos frères ? Et si les prêtres les abandonnent, qui voulez-vous qui les assiste ? De sorte que, s’il s’en trouve parmi nous qui pensent qu’ils sont à la Mission pour évangéliser les pauvres et non pour les soulager, pour remédier à leurs besoins spirituels et non aux temporels, je réponds que nous les devons assister et faire assister en toutes manières… Faire cela, c’est évangéliser par paroles et par œuvres. »

Mort à Paris le 27 septembre 1660 en odeur de sainteté. Canonisé en 1737 par Clément XII, fête fixée comme semidouble au 19 juillet. Benoît XIV l’érigea en fête double en 1753.

Voici une prière de saint Vincent de Paul, qui nous rappelle de faire preuve de charité et d’humilité dans notre quotidien, nous enseigne à prendre du recul face à toutes ces choses matérielles et ces ambitions qui gangrènent la société actuelle.

« Ô Dieu Sauveur, je Vous en prie, donnez-nous l’humilité » :

« Ô Dieu Sauveur, je Vous en prie, donnez-nous l’humilité, Vous qui avez toujours cherché la gloire de votre Père aux dépens de votre propre gloire, aidez-nous à renoncer une fois pour toutes à nous complaire en vain dans les succès. Délivrez-nous de l’orgueil caché et du désir que les autres nous estiment. Nous Vous supplions, Seigneur miséricordieux, de nous donner l’esprit de pauvreté. Et si nous devons avoir des biens faites que notre esprit n’en soit pas contaminé, ni la justice blessée, ni nos cœurs embarrassés. Ô Seigneur, Vous êtes venu nous apprendre à aimer notre prochain comme nous-mêmes. Vous nous avez montré, par votre vie, que le service des pauvres est préférable à tout. Aidez-nous à comprendre que ce n’est point Vous quitter que de Vous quitter pour eux. Vous qui avez voulu être pauvre, Vous vous révélez dans les pauvres. En eux, Seigneur, nous Vous rencontrons, en les servants, nous Vous servons. Amen. »

Tout quitter pour le Christ

Ainsi fut décrite la vie de saint Benoît par saint Grégoire.

Saint Benoît, que nous célébrons ce 11 juillet, n’est plus à présenter mais sa vie et son héritage méritent qu’on y revienne. Il n’est pas moins que le patriarche des Moines d’Occident et le patron de l’Europe, et on peut le considérer de manière générale comme un guide spirituel sur le chemin menant à Dieu.

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« Voilà ce Cœur »…

Ce mois de juin est le mois consacré au Sacré Cœur de Jésus.

Le Cœur Sacré de Jésus est symbole de l’amour divin, de l’amour miséricordieux et compatissant, centre où tout converge et qui embrasse tout. Tout ce mois de juin invite à Le célébrer, à Lui rendre grâce et à Lui ouvrir son cœur en retour.

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Belle fête de Notre-Dame de Fatima !

Salut, ô Reine, Mère de Miséricorde, notre vie, notre douceur, et notre espérance, salut.
Vers vous nous élevons nos cris, pauvres exilés, malheureux enfants d’Eve.
Vers vous nous soupirons, gémissant et pleurant dans cette vallée de larmes.
De grâce donc, ô notre Avocate, tournez vers nous vos regards miséricordieux.
Et, après cet exil, montrez-nous Jésus, le fruit béni de vos entrailles.
Ô clémente, ô miséricordieuse, ô douce Vierge Marie.

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Le temps du Passage

« Jésus lui dit : Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort ; et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? »  Jean 11 : 25-26

La célébration de Pâques est la plus grande solennité de l’année pour les croyants.

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