La Vierge est apparue à Catherine Labouré en 1830, lui révélant le modèle d’une médaille à frapper et à diffuser.

Qui portera la médaille avec foi sera comblé de grâces.

Lors d’une première visite, Marie indique à Catherine Labouré que Dieu la charge d’une mission particulière et délicate.

Cinq mois plus tard, elle reçoit une nouvelle vision dans la chapelle, rue du Bac, à Paris, au travers de tableaux défilant devant ses yeux.

Dans l’un d’eux, la Très Sainte Vierge tient au creux de ses mains un globe doré surmonté d’une croix : il représente le monde, la France et chaque individu.

Dans un autre, des rayons d’un éclat éblouissant s’échappent de Ses doigts symbolisant les grâces que Notre Dame accorde à ceux qui font appel à Elle. Puis un ovale se forme autour d’Elle et s’inscrivent en lettres d’or les mots suivants : « O Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous ».

Catherine Labouré entend la voix de la Vierge lui dire : « « Faites frapper une médaille sur ce modèle ».

Elle contemple alors le dit-modèle :

Sur la face principale, Marie telle qu’Elle est apparue à Catherine Labouré :

  • écrasant le serpent, symbole du mal, sous son pied
  • ouvrant les bras dont jaillissent des rayons de lumière touchant le sol, symboles des grâces qu’Elle accorde à ceux qui La prient

Sur son revers, on retrouve les liens indéfectibles qui unissent Marie et Son Fils Jésus

  • le « M » de Marie, entrelacé avec la croix du Christ
  • en dessous, deux cœurs, l’un entouré d’une couronne d’épines représentant le Cœur de Jésus et l’épisode cruel de la Passion du Christ ; l’autre percé d’un glaive est le Cœur de Marie, évoquant le sacrifice de son propre Fils qu’Elle a dû faire
  • sur le pourtour, 12 étoiles gravitent, représentant les 12 apôtres et symbolisant l’Eglise

La médaille est un appel à la conscience de chacun, afin de faire le choix, comme le Christ et Marie, de la voie de l’amour, jusqu’au don total de soi.

La diffusion de la médaille connaît un début un peu balbutiant suivit d’une fulgurante propagation !

En 1832, Paris est le théâtre d’une terrible épidémie de choléra qui fait plus de 20 000 morts. La médaille est alors distribuée et s’ensuivent guérisons, protections et conversions ! Ainsi le nom de « médaille miraculeuse » lui est attribué.

La Médaille a trouvé sa place partout dans le monde et n’a jamais faiblie,  ne cessant de croître.

La Médaille Miraculeuse est un symbole fort, un message d’amour et d’espérance. Elle nous invite à suivre la voie de Dieu et non celle des Hommes. Nous nous joignons au combat spirituel contre le Mal dont la bataille prend cours dans notre monde, dans notre quotidien. Que ce soit à l’autre bout de la terre ou juste sur notre seuil, dans notre propre vie. L’aura de Marie nous réconforte, Elle est toujours présente à nos côtés et comble de Ses grâces ceux qui suivent Ses préceptes. Marie et Jésus ont tout sacrifié pour nous, Ils nous inondent de Leur Amour. Unissons nos cœurs aux Leurs.

 

La Prière à Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse « Ô Vierge de la Médaille Miraculeuse, Médiatrice du monde entier et de chaque âme en particulier » :

 

« Ô Vierge Immaculée, Mère de Dieu et notre Mère avec la plus vive confiance dans Votre puissante intercession tant de fois manifestée au moyen de votre Médaille, nous Vous supplions humblement de bien vouloir nous obtenir les grâces que nous Vous demandons par cette neuvaine : (demander une grâce personnelle ou bien tout simplement que la Volonté du Seigneur se fasse avec, par et en Marie !). Ô Vierge de la Médaille Miraculeuse qui êtes apparue à sainte Catherine Labouré dans l’attitude de Médiatrice du monde entier et de chaque âme en particulier, nous remettons entre Vos mains et nous confions à votre Cœur nos supplications. Daignez les présenter à votre Divin Fils et les exaucer si elles sont conformes à la Volonté Divine et utiles à nos âmes. Et, après avoir élevé vers Dieu vos mains suppliantes, abaissez-les sur nous et enveloppez-nous des rayons de Vos grâces, en éclairant nos esprits, en purifiant nos cœurs, afin que, sous Votre conduite, nous arrivions un jour à la bienheureuse éternité. Amen. »