Nous célébrons  cette semaine, en date du 19 mars, Saint Joseph, époux de la Vierge Marie.

Mais savez-vous qui était Joseph ?

« C’était un juste » selon l’évangile de saint Matthieu (chapitre 1, verset 19).

On sait peu de choses sur lui.
Descendant de David, charpentier discret de Nazareth, époux chaste et fidèle, père formateur et aimant, protecteur dévoué. Il a toute confiance en Dieu et remplit humblement et avec obéissance la mission cruciale qu’il lui a été confié.
Il rendra son dernier soupir, heureux, entre les bras de Marie et de Jésus.

Joseph est confronté à beaucoup de tumultes lors de son existence : naissance immaculée, visites étranges, menaces de mort, émigration, rêves troublants…  Il parvient à accomplir le rôle de père et de mari dans des circonstances incongrues. C’est un personnage qui mérite qu’on lui rende hommage et que l’on peut prendre comme exemple de droiture et de force.

La fête de Saint Joseph s’inscrit dans la période de Carême et permet d’approfondir autrement sa démarche de dévotion et de conversion.

Joseph et Marie étaient des parents comme tous les parents, expérimentant les différents panels d’émotions qu’un enfant peut faire éprouver à ses parents : la crainte, la stupéfaction, la fierté, l’autorité et la réaction face à l’impertinence, les enjeux de l’éducation à prodiguer…

Mais dans le cas de la Sainte Famille, la tâche est encore plus grande. Car outre la formation humaine, se trouve en filigrane l’apprentissage divin. Deux réalités s’entremêlant entre la condition humaine et la condition divine.

Il nous faut nous convertir à cette double réalité. Prendre conscience également que les choses peuvent nous échapper, en tant que parent notamment, mais que rien n’est jamais perdu et qu’il est essentiel de guider les enfants vers le bon chemin.

Que l’on peut être pris au désarroi, mais qu’il existe des desseins prévus pour chaque être, dont nous n’avons pas les plans, et que nous devons accepter, tout comme Marie et Joseph en ont pris conscience et ont accepté le destin de Jésus, se tenant à ses côtés et lui prodiguant tant qu’ils le pouvaient amour et fondamentaux.

A savoir :

La fête du 19 mars en l’honneur de Saint Joseph fut instaurée à Rome en 1479. Le Saint Pape Pie V a étendu cette fête en 1570.

Ayant lieu pendant le Carême, la coutume veut que ce jour-là les tables soient exemptes de viande.

C’est un jour férié dans certaines régions du monde.

Saint Joseph, selon  Sainte Thérèse d’Avila, favorise singulièrement le progrès spirituel des âmes qui se recommandent à lui.

Prière :

Saint Joseph,
gardien de la sainte famille,
vous dont les mains furent assez douces
pour entourer le corps de l’Enfant Dieu ;
le regard assez perçant pour déceler l’œuvre de Dieu ;
le cœur assez ingénieux pour mettre Jésus Christ à l’abri du méchant ;
saint Joseph, entourez chacun des membres du Peuple de Dieu
de la même tendresse.
Écartez les dangers qui menacent la terre, et tous ses habitants.
Élargissez le cœur de toutes les créatures de Dieu
dans chaque pays du monde.
Que l’Esprit modèle notre personne.
Que Dieu Trinité soit présent en chacune de nos vies,
comme une sève vivifiante.
Ainsi nous travaillerons, nous agirons comme vous l’avez fait,
pour que le Règne de Dieu vienne,
que sa volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Amen.