Voilà nous y sommes ! La célébration de Noël et de la Nativité de Jésus est toute proche!

Mais connaissez-vous toutes les origines et les spécificités de cette solennité ?

 « Noël » vient du latin « Natalis (dies) » : le jour natal, et représentait à l’époque l’anniversaire de la naissance du Sol invictus (le Soleil invaincu). A Rome, au première siècle avant Jésus-Christ, cela coïncidait avec le solstice d’hiver au 25 décembre.

L’Eglise ne connait pas la date exacte de la naissance de Jésus. Les textes sont très  pauvres à ce sujet et de nombreuses dates ont été avancées au début de l’ère de Jésus-Christ.
Le premier témoignage indirect d’un 25 décembre pour la nativité du Christ est celui de Sextius Julius l’Africain, en l’an 221.

Dans les premiers temps,  Noël fut d’abord fêté, cela plus particulièrement en Orient, en lien avec l’Épiphanie,  en date du 6 janvier.

C’est vers l’an 330, à Rome, que l’Empereur Constantin fixe cette date au 25 décembre.
En l’an 354, elle est officialisée par le Pape.
C’est surtout une date symbolique, basée sur les écrits  Mal 3:19-21 et Luc 1:76-79, considérant la venue du Christ comme le lever du « Soleil de Justice ». La date du 25 décembre, solstice d’hiver, est la date où les jours commencent à se rallonger, et donc où le soleil renaît. Le parallèle est évident et la date est établie.

Noël, c’était donc rendre gloire au Soleil qui nous donne la lumière et la vie. Puis rendre gloire à Jésus, notre Sauveur, qui apporte la lumière à l’Humanité.

« Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre ! »  Chantaient les anges à la naissance du Christ.

Cette célébration s’est progressivement répandue en Occident et en Orient.

En l’an 425, l’empereur Théodose codifie officiellement les cérémonies de la fête de Noël et le jour devient férié dès l’an 529.

Puis, au fil du temps, cette célébration s’étoffe : les crèches apparaissent en Italie au XV° siècle, la première fut réalisée par François d’Assise en 1223 avec des êtres vivants ; puis l’arbre de Noël apparaît en Allemagne au XVI° siècle.

Les cadeaux de Noël font référence aux cadeaux offerts à l’enfant Jésus par les rois mages : l’or, l’encens et la myrrhe.

C’est au XIX° siècle que le Père-Noël apparaît aux États-Unis et que Noël commence à perdre son esprit chrétien et spirituel pour laisser place à une commercialisation décadente que l’on ne peut que blâmer.

Le jour de Noël se doit de rester une fête familiale et chrétienne : de joie, de bonheur, de partage et de paix !

Dieu nous a offert Son plus grand cadeau, Son fils, Notre Sauveur. Il ne tient qu’à nous, chaque jour et plus particulièrement à Noël, de rendre grâce pour ce cadeau et de croire en Sa bénédiction, celle qui illumine notre chemin et notre existence.  C’est une chance, un trésor, une lumière face à l’adversité !

« Le verbe s’est fait chair et il a habité parmi nous » (Jean 1,14).

Accueillons le Christ et pensons à tous les absents, à tous les laissés pour compte. Car c’est aussi cela Noël, c’est être avec ses proches mais penser aussi aux autres.

Noël ne connait pas de frontières, pas de limites, pas de conditions. 

Il est bon de rappeler que la joie profonde ne peut s’atteindre qu’en relation avec Dieu, avec les autres et avec soi-même.